Deux longs métrages de fiction produits ou coproduits au Québec sortent en salles aujourd’hui. Ça sent la coupe, la chronique douce-amère de Patrice sauvé qui a donné mercredi de belles couleurs à la soirée d’ouverture de notre 35^e édition des RVCQ et Ballerina, une histoire remplie de péripéties sur l'accomplissement du rêve d'une fillette éprise de danse classique. Le film, réalisé par le duo formé d’Eric Summer et Eric Warin, est une coproduction franco-canadienne de Caramel Films, Quad et Main Journey dont l’animation a entièrement été fabriquée au Québec par le studio montréalais L’Atelier Animation.

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Ballerina

Félicie est une jeune orpheline bretonne qui n’a qu’une passion : la danse. Avec son meilleur ami Victor qui aimerait devenir un grand inventeur, ils mettent au point un plan rocambolesque pour s’échapper de l’orphelinat, direction Paris, ville lumière et sa Tour Eiffel en construction ! Félicie devra se battre comme jamais, se dépasser et apprendre de ses erreurs pour réaliser son rêve le plus fou : devenir danseuse étoile à l’Opéra de Paris…

À noter qu’en marge de la sortie den salles, la compagnie Interforum publie ces jours-ci plusieurs livres dérivés de l’histoire de Félicie, dont un roman pour la jeunesse écrit par Anne-Marie Pol dans lequel vous retrouverez de nombreuses images tirées du film. Un album illustré et un cahier d’activités sont aussi disponibles pour découvrir en s’amusant l’univers coloré du Paris du début du 20^e siècle et, qui sait, éveillera peut-être des passions pour la danse.

Ca sent la coupe

À 35 ans, Max (Louis-José Houde) est prisonnier de son passé. Depuis le décès de ses parents sept ans plus tôt, il oscille entre le salon de son petit appartement, dans lequel il regarde tous les matchs du Canadien avec sa blonde Julie (Émilie Bibeau) et ses amis de toujours, et la boutique de cartes de hockey dont il a hérité et qu’il gère sans enthousiasme. Mais quand Julie le quitte soudainement, Max est forcé de réévaluer sa vie. S’amorce alors un long cheminement parsemé d’embûches et de mauvaises décisions, au bout duquel Max devra faire le deuil de son père, cesser de regarder vers l’arrière, et commencer enfin à regarder vers l’avant, et apprendre du départ de Julie, malgré ses envies irrépressibles de la reconquérir…

Pour plus de détails sur le film, visitez son site officiel.

Image d’en-tête : Véro Boncompagni