La Tournée à St-Jean de Terre-Neuve
Vendredi, 30 novembre 2018
La Tournée Québec Cinéma s’est arrêtée à St-Jean de Terre-Neuve du 14 au 17 novembre dernier. Tant au Memorial University qu’au Centre des Grands Vents, c’est avec beaucoup de générosité que les réalisateurs Serge Giguère (Les lettres de ma mère), Pascal Plante (Les faux tatouages), qui s’est entretenu avec le public en vidéoconférence, et François Bouvier (La Bolduc), ont rencontré les amateurs de cinéma curieux et avides d’en savoir plus sur la démarche, l’expérience et la vision des cinéastes invités.
Projeté au Nifco, le programme Wapikoni a rassemblé les cinéphiles autour du talent des jeunes cinéastes des Premières Nations. Leur créativité, l’originalité et la qualité de leur proposition suscitent toujours l’émotion et sensibilisent le public aux divers enjeux qui les concernent. Une soirée nourrie d’échanges sur la riche culture autochtone et son cinéma, le projet mobile et l’approche Wapikoni.
Merci FFTNL-Réseau culturel francophone de Terre-Neuve-et-Labrador, à l’Association communautaire francophone de Saint-Jean, au Memorial University, au NIFCO, au Nickel Film Festival, au Conseil scolaire francophone de Terre-Neuve-et-Labrador, à la Fédération des parents francophones de Terre-Neuve et du Labrador et au journal Le Gaboteur pour l’accueil lors de la venue de la Tournée Québec Cinéma! Merci au public présent! À l’an prochain!
Retour sur nos invités en quelques citations
« Tout jeune, à l’université, j’étais fasciné par l’œuvre de Pierre Perreault … 2-3 ans plus tard, je travaillais avec lui! C’était extraordinaire! »
« J’ai beaucoup voyagé pour présenter Les lettres de ma mère… Au Québec, au Canada, en Europe… je suis très content… Ici, à St-Jean, il s’agit probablement d’un de mes derniers grands voyages… »
Serge Giguère réalisateur, Les lettres de ma mère
« J’espère que le film vous a replongé dans votre premier amour, dans ces premiers moments… J’ai créé ces personnages pour qu’ils deviennent vos amis. »
« Ce que j’ai appris de ma pratique du court métrage c’est l’économie des plans. Dans Les faux tatouages, je présente Théo en trois plans sans dialogue, et c’est suffisant pour piquer votre curiosité. »
Pascal Plante réalisateur, Les faux tatouages
« D’habitude, on demande aux figurants d’apporter leurs vêtements… pour La Bolduc, on a dévalisé les costumiers de Montréal… et on a trouvé des figurants qui entraient dans les costumes! »
« Je voulais être directeur photo et un jour un ami m’a dit «on fait un film, tu seras réalisateur»… depuis, ça n’a pas arrêté! »
François Bouvier réalisateur, La Bolduc
Par: Charles-Henri Ramond